Je tiens à dire que cette appréciation est toute subjective. Personnellement, la notion de fierté personnelle n'est pas systématique dans mon esprit et je pense que cela explique un peu mes exigences sans bornes et les frustrations qui vont avec. J'ose le dire, quand je ressens de la fierté, c'est souvent parce qu'il y a de l'amour avec; celui d'un travail effectué avec le cœur, celui d'avoir fait vibré le cœur des autres pour qu'ils se sentent grandis. C'est aussi pour cela que j'ai quitté le salariat. Depuis je suis assez insensible aux compliments et aux petites tapes sur l'épaule car ma satisfaction est intérieure.
Un esprit Adaptatif
Sebastien Lim • 16 avril 2020
J'ai fréquemment eu de gentilles remarques, de personnes que je coachais, concernant ma capacité à faire les choses avec une certaine facilité.
En vrai, le travail répété et l'expérience aident beaucoup à se sentir à l'aise. C'est "affuter son talent".
Personne n'est bon partout et chacun agit en fonction de ses ressources mentales, pas techniques ni intellectuelles mais avec les automatismes qui régissent grandement sa structure mentale.
Il y a bien des années, je me posais la question de mon existence et plus globalement de notre raison d'être en tant qu'humains constitués, sur le plan génétique, à 99,9% identiques.
C'est ainsi que je me suis tourné vers les neurosciences comme étant un angle de compréhension que les considérations métaphysiques ne m'apportaient pas.
Dans la Bible, l'apôtre Paul avait écrit « Vous êtes […] l’édifice de Dieu. […] j’ai posé le fondement comme un sage architecte […] Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus »
A l'époque où j'allais catéchisme, je réalisais que nous étions tous semblables par la création divine et, qu'en plus, nous avions chacun la responsabilité de notre unicité de par la manière dont nous bâtissions sur nos fondements… Et la question fondamentale devenait alors,
Comment bien bâtir?
Sur le plan scientifique, voici ce, qu'à ce jour, j'ai retenu de l'apport des neurosciences et en particulier du livre du professeur Ledoux publié en 2003 : « Neurobiologie de la personnalité ».
- Notre cerveau physique possède la capacité unique d’intégrer des informations de manière à générer une conscience de soi-même.
- Nous avons conscience d'être une personne parce que nous avons une physiologie cérébrale unique.
- Ce qui nous rend unique, c'est la structure mentale et évolutive
des liaisons et interactions entre nos milliards de cellules nerveuses. En gros, comment nous sommes câblés à travers notre héritage et nos expériences.
- Il existe un "soi implicite"
qui découle d'un fonctionnement inconscient de notre cerveau et un "soi explicite"
qui n'est autre que la connaissance consciente de nous-même.
○ "La conscience de soi"
dépend de notre capacité d'intégration de l'un avec l'autre.
- Une pensée est la résultante d'un circuit en activité de neurones en réseau.
- En déclenchant d'autres réseaux de neurones, nous pouvons rendre une pensée malléable.
- C'est cette malléabilité qui nous rend si différent des animaux.
Notre capacité à être aux commandes de nos pensées ne nous servirait-elle pas à avoir un rapport plus juste avec nous-même et le monde qui nous entoure… Cela pour permettre un monde meilleur? Et si c'était ça notre raison d'être?
Aujourd'hui, mes convictions sont plus tournées vers le bouddhisme tibétain parce que j'y ressens des liens plus cohérents entre le monde physique et métaphysique.
Changer nos perceptions
Il faut parfois savoir se remettre en question profondément et reconsidérer concrètement comment nous pouvons parvenir à un résultat plutôt que de devoir revoir nos objectifs à la baisse.
Nous pouvons tous être victime d'une conscience de soi trop attachée à une structure mentale précablée
et entretenue par ce qui peut sembler vrai aujourd'hui mais qui pourrait ne plus l'être demain.
C'est pourquoi il faut apprendre à ouvrir en profondeur et non en surface.
Nous n'avons pas besoin de savoir ce qu'il y a de bien à faire pour bien faire. Ce qui importe c'est de le faire avec le cœur.
Selon moi, être sain d'esprit, c'est comprendre que nous sommes responsables des choix qui déterminent notre personnalité, nos valeurs
et non penser que, ce que nous sommes, provient de ce que nous avons vécu ou subi.
Si nous avons des facilités un jour, c'est toujours parce que nous avons fait un choix d'y travailler
Une structure mentale qui nous rend exceptionnel?
Pour avoir travaillé de très près avec des centaines de personnes sur des projets complexes, j'ai pu observer que celles qui étaient redoutablement performantes avaient, dans leurs moments de productivité, plusieurs choses en commun.
Entre autres:
- La motivation: Une hâte personnelle et véritable à vouloir apprécier le résultat de ce qu'ils allaient accomplir.
- La contribution: La conscience que cela contribuait à quelque chose de bien plus important encore.
- L'humilité: La certitude que ce n'était qu'une étape parmi tant d'autres vers une belle réussite dont nous ne sommes pas la finalité.
- Le timing: l'envie de gagner du temps pour pouvoir absorber des retards.
- L'urgence: Un créativité accrue motivée par un esprit de performance plus que de perfection.
- Le focus: Une concentration intense.
- La satisfaction: La conviction d'une récompense méritée.
Et vous qu'avez-vous dans votre structure mentale? Qu'est-ce qu'il pourrait manquer?
Mettez à jour votre GPS (Système de Positionnement Global)
A une époque de mondialisation, il est étonnant de voir qu'il y est encore des personnes qui continuent à se déplacer avec de vieilles cartes en papier et une boussole….
Sur le plan personnel. Je pense que, non seulement, nous ne pouvons pas arrêter d'apprendre mais que, parallèlement à cela, nous devons continuellement savoir nous adapter.
Pour finir, je pense que tout le monde est connecté ! Sur un plan spirituel, matériel, professionnel, affectif etc… Il nous appartient de savoir si nos plans sont à jour pour servir nos ambitions d'épanouissement.
Pour faire simple, j'ai imaginé un GPS mental composé de 3 éléments essentiels: vous, votre boussole et le monde qui vous entoure.
Il peut arriver qu'on s'entête dans la difficulté et tout semble compliqué au lieu d'être fluide alors qu'il faut commencer par reconsidérer ce qui fait défaut. Cela éviterait de l'énergie et du temps perdu qui conduisent souvent à de la dispersion, de la lassitude, de la démotivation et du stress.
Sur cette base, je vous propose d'identifier simplement où vous pouvez faire un travail d'amélioration pour avancer:
- Vous: Qui vous êtes - Où vous êtes - Où voulez-vous aller?
- Votre boussole: Êtes-vous connecté au bon satellite pour un bon positionnement?
- Le monde qui vous entoure: Avez-vous des cartes à jour?
Vivons notre vie avec facilité plutôt que de prouver qu'on peut faire des choses difficiles !
Je pense que c'est ce qui m'aide à avoir de la facilité dans ma vie. Ça vous aide? Je suis curieux de connaître votre point de vue sur la question.
Si vous voulez aller plus loin et faire le travail avec nous, cliquez sur l'image ci-dessous: Séminaire Reboot

Constats Nous avons une bonne conscience de nos qualités et de nos défauts, ceux que nous pouvons citer publiquement comme ceux que nous nous reconnaissons intérieurement. En marge de ces deux catégories, il existe pourtant une zone grise que l’on n’arrive pas à nous avouer clairement alors qu’elle émerge fréquemment dans nos réactions et comportements : c’est notre part d’ombre. En effet, combien de fois, sans raison apparente, avons-nous été agressifs avec telle ou telle autre personne, sans le vouloir vraiment ? Ne nous arrive-t-il pas de nous poster en mode Attaque/Défense, en entrant dans un espace rempli de bienveillance et de bonne humeur donc sans que la situation le justifie ? Mieux que l’étonnement, il nous arrive même de regretter notre attitude, mais sans aller plus loin.

On ne peut parler d'efficacité sans parler de la procrastination. Je pense vraiment que suivant la sensibilité, les intérêts et les aisances de chacun, tout le monde procrastine. En ce qui me concerne, s'était devenu un sport national. J'avais tendance à tout repousser au plus loin possible de sorte à ce que tout ce qui était important devenait ultra urgent. Quand j'étais étudiant, j'étais même fier de dire que je travaillais parfaitement bien dans l'urgence. Qu'il n'était pas nécessaire d'aller perdre son temps dans des cours ennuyeux et que c'était plus agréable d'aller flâner ici et là à refaire le monde. Ça avait le don d'agacer les bons élèves qui ne voyaient en moi qu'un jeune insolent pour qui la roue finirait bien par mal tourner. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que nos négligences nous amènent toujours à en payer le prix. J'ai aussi compris, qu'au moment de régler sa facture, il y avait 2 façons de le faire: - Responsable: Avoir fait un choix conscient au préalable et être en mesure d'en supporter les conséquences sans trop de heurts. - Irresponsable: S'être laissé aller par faiblesse et finir par se prendre un mur avec des conséquences parfois désastreuses sur notre vie. Tout s'apprécie avec le temps ! Et c'est pour cela que j'aime beaucoup le terme TEMPORISATION plutôt que procrastination. Comme il s'agit d'être plus efficace, je vous expose une réflexion sur des profils de temporisateurs en espérant que cela vous apporte une certaine conscience apte à un changement positif.