Gardez vos objectifs en vue
Gregory Petr • 6 avril 2020
Gardez vos objectifs en vue
C’est curieux d’observer la vie : quand nous sommes jeunes, nous sommes dynamiques, remplis d’énergie, prêt à soulever des montagnes. Nous avons généralement beaucoup d’objectifs à réaliser qui sont en générale pas des moins fous.
Et il est en même temps fascinant de voir qu’avec les vicissitudes de la vie (échec, contrariété, peur de l’autre…), beaucoup d’entre nous abandonnent et se cantonnent à une vie plus simple ou avec plus de contraintes.
Je ne parle plus de quand on passe le cap de parents et que les enfants arrivent au monde où, là, presque tout s’arrête.
Je me rends compte que la vie est une succession de remises en question et qu’il est très facile de rentrer dans une routine et de perdre le cap de nos rêves de jeunesse.

C’est pourquoi si nous ne voulons pas passer à côté de notre vie et nous faire « happer » par le système nous devons continuellement garder vos objectifs en vue et les redéfinir régulièrement.
Personnellement, en considérant que la routine prend vite le pas sur le reste, j’ai décidé tous les 3 mois de regarder mes objectifs fixés et de voir si je m’en rapproche ou m’en éloigne.
Qu’est ce qui nous fait perdre le cap et nous dévie de notre trajectoire?
Serait-ce notre conditionnement négatif?
Je vais vous raconter une histoire, c’est une expérience qui explique très bien comment fonctionne le conditionnement négatif. Bien qu’elle ait été effectuée sur des poissons, vous verrez qu’elle nous concerne directement.
Des scientifiques ont conduit une recherche pour étudier les effets du conditionnement sur les organismes vivants. Pour cela, ils se sont procurés deux sortes de poissons : des brochets et des fretins. Les brochets sont de grands poissons qui se nourrissent des fretins. Les expérimentateurs mirent ensuite quelques brochets et une grande quantité de petits fretins dans un bassin divisé en deux parties que séparait une fine vitre transparente. Dans la première partie furent placés tous les brochets et une certaine quantité de fretins. La seconde quant à elle, ne fut remplie que de fretins.
Les brochets commencèrent naturellement par avaler tous les fretins qui se trouvaient dans leur compartiment mais, ensuite, quand ils voulurent attraper ceux qui se trouvaient dans l’autre, ils se heurtèrent à chaque fois à la vitre qui les en empêchait. Au plus ils essayaient et au plus ils échouaient, jusqu’à ce que finalement ils abandonnent et cessent d’essayer de manger les fretins.
Après un certain temps, les scientifiques enlevèrent la vitre qui séparait les deux compartiments, et tous les brochets et les fretins purent ainsi nager ensemble dans la même eau. Mais les brochets ne firent plus aucune tentative pour avaler les fretins, et ils finirent par tous mourir de faim. Malgré qu’ils soient au milieu d’une abondance de nourriture, les brochets moururent de faim parce qu’ils avaient été conditionnés par un obstacle temporaire à croire qu’ils ne pouvaient plus se nourrir des fretins.
Le phénomène mis en évidence par cette expérience s’applique aussi à la plupart des gens.
Les obstacles et les difficultés sont en réalité éphémères.
Ils ont une durée de vie limitée qui est bien plus courte que ce que nous croyons. Mais nous les percevons comme permanents, parce que depuis l’enfance nous avons reçu des conditionnements négatifs nous apprenant que la vie est trop dure, qu’il est difficile de réaliser des choses, qu’il est difficile de réussir, etc.
Le plus souvent, nous vivons limités par nos fausses croyances. Nous sommes comme l’éléphant élevé dans un cirque qui vit avec une chaîne au pied depuis qu’il est petit. Les premières années de sa vie, cette chaîne est bien suffisante pour le retenir, mais lorsqu’il devient adulte, il serait capable, s’il le voulait, de casser sa chaîne et même d’arracher le mur ! Mais il ne le fait pas parce qu’il a pris l’habitude de se sentir faible.
C’est la même chose pour nous lorsque nous nous sentons impuissants face aux circonstances. Pourtant, en réalité, nous avons le contrôle total de notre destinée, et si nous changeons la façon dont nous pensons, nous pouvons devenir et obtenir tout ce que nous désirons.
Donc même avec 1, 2, 5 ou 10 échecs, nous nous devons de recommencer et de rester focalisé sur nos objectifs.
Personnellement, je considère ma vie comme une succession de rêves que je réalise et pour les réaliser, je m’en donne les moyens et croyez-moi, tout n’est pas simple au départ, cependant en définissant bien vos objectifs et en gardant le cap, vous les atteindrez, mais vous devez les garder en vue.
Conseil N˚1
: Commencez par des petits objectifs à atteindre et voyez plus grand par la suite.
Conseil N˚2
: Vous n’êtes limité que par votre mental, visez grand tout en étant réaliste (Ex: vous êtes plutôt svelte, ne cherchez pas à devenir un champion d’haltérophilie)
Conseil N˚3
: Amusez-vous avec la vie, elle est là pour ça.

Constats Nous avons une bonne conscience de nos qualités et de nos défauts, ceux que nous pouvons citer publiquement comme ceux que nous nous reconnaissons intérieurement. En marge de ces deux catégories, il existe pourtant une zone grise que l’on n’arrive pas à nous avouer clairement alors qu’elle émerge fréquemment dans nos réactions et comportements : c’est notre part d’ombre. En effet, combien de fois, sans raison apparente, avons-nous été agressifs avec telle ou telle autre personne, sans le vouloir vraiment ? Ne nous arrive-t-il pas de nous poster en mode Attaque/Défense, en entrant dans un espace rempli de bienveillance et de bonne humeur donc sans que la situation le justifie ? Mieux que l’étonnement, il nous arrive même de regretter notre attitude, mais sans aller plus loin.

On ne peut parler d'efficacité sans parler de la procrastination. Je pense vraiment que suivant la sensibilité, les intérêts et les aisances de chacun, tout le monde procrastine. En ce qui me concerne, s'était devenu un sport national. J'avais tendance à tout repousser au plus loin possible de sorte à ce que tout ce qui était important devenait ultra urgent. Quand j'étais étudiant, j'étais même fier de dire que je travaillais parfaitement bien dans l'urgence. Qu'il n'était pas nécessaire d'aller perdre son temps dans des cours ennuyeux et que c'était plus agréable d'aller flâner ici et là à refaire le monde. Ça avait le don d'agacer les bons élèves qui ne voyaient en moi qu'un jeune insolent pour qui la roue finirait bien par mal tourner. Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que nos négligences nous amènent toujours à en payer le prix. J'ai aussi compris, qu'au moment de régler sa facture, il y avait 2 façons de le faire: - Responsable: Avoir fait un choix conscient au préalable et être en mesure d'en supporter les conséquences sans trop de heurts. - Irresponsable: S'être laissé aller par faiblesse et finir par se prendre un mur avec des conséquences parfois désastreuses sur notre vie. Tout s'apprécie avec le temps ! Et c'est pour cela que j'aime beaucoup le terme TEMPORISATION plutôt que procrastination. Comme il s'agit d'être plus efficace, je vous expose une réflexion sur des profils de temporisateurs en espérant que cela vous apporte une certaine conscience apte à un changement positif.